Actualité immobilière

GRANDE-BRETAGNE : TRANSACTIONS IMMOBILIERES;  les ventes reculent de 53 %


Le marché immobilier  outre Manche ne semble toujours pas s’être engagé sur la voie de la rémission.

En effet, malgré la promesse du gouvernement de recapitaliser certaines banques à la condition que ces dernières facilitent l’accès aux crédits immobiliers aux particuliers, le marché se porte toujours aussi mal.

En septembre, les professionnels ont enregistré une baisse de 53% du nombre de transactions immobilières sur le marché britannique par rapport à septembre 2007. Les prix quant à eux ont baissé de 10% au cours de l’année 2008




OBTENIR UN CREDIT IMMOBILIER N'EST PAS SIMPLE EN PERIODE DE CRISE :

L’octroi de crédits immobiliers s’est effondré enregistrant une chute de 26,3% ce qui a pour conséquence la baisse des ventes dans le neuf. Mais après une recapitalisation de 10.5 milliards d’euros par l’Etat, les banques se sont engagées à accorder plus de crédits aux ménages et aux entreprises.

La crise financière se répercute sur le marché de l’immobilier par la difficulté d’obtention de crédits logements pour les ménages. Une baisse de 26.3% a été enregistrée au troisième trimestre 2008. Ce phénomène découle de la restriction de l’offre des banques victime de la crise financière. De ce fait, les ménages ne peuvent plus financer leur bien, leur solvabilité est compromise et les taux ne cessent de grimper atteignant 5.04%. Les logements neufs ne trouvent donc plus d’acquéreurs et enregistrent une baisse des ventes d’environ -40% par rapport au trimestre correspondant de 2007.

Cependant, l’aide de l’Etat de 10.5 milliards d’euros devrait permettre aux banques d’augmenter de 4% leurs encours de crédits aux ménages et aux entreprises.

Il faudra attendre la fin du premier trimestre 2009 pour voir si les banques ont tenu parole et si le marché de l’immobilier va repartir.



Valeur du patrimoine français :

Selon les analystes du cabinet Seeds finance, la valeur du patrimoine des français devrait baisser de 3,6% en 2008. Cette baisse devrait s’accélérer en 2009 notamment dans l’ancien. Le cabinet estime ces chiffres en se basant sur une baisse des prix de l’immobilier de 5%.

En France, 56% des ménages sont propriétaires et l’immobilier représente 65% du patrimoine des ménages dans l’hexagone.

Toutefois, cette baisse est purement théorique car d’une part l’immobilier a connu entre 1995 et 2007 une hausse de 202% induite par la bulle spéculative et d’autre part, la valeur du patrimoine des français n’est réellement primordiale qu’au moment d’une vente, or tous les ménages n’envisagent pas une vague de ventes massive de leurs biens. Par conséquent, cette valeur n’est qu’une valeur fiscale et n’impactera sans doute pas les ménages.

Baisse des taux immobiliers : en décembre 2008





Décembre s’annonce sous de meilleurs auspices pour les emprunteurs ! Les taux des crédits immobiliers annoncés par les coutiers en prêt immobilier affichent une baisse comprise entre 0,1 et 0,2 point selon les durées de prêt ! Cette baisse est taux de crédit est due à l’action de la Banque Centrale Européenne (BCE), qui a baissé ses taux directeurs de 0,75 point en début de mois . La BCE a ainsi entraîné à la baisse l’Euribor 3 mois, qui sert d’indice de référence pour les crédits immobiliers : il est passé de 5,39 % au 8 octobre à 3,49 % au 8 décembre.

Résultat, les taux des prêts immobiliers baissent, et certains établissements bancaires n’hésitent pas à proposer des taux très attractifs. À condition, toutefois, de correspondre aux critères fixés par les banques. Elles ont depuis le début de l’année globalement resserré leurs conditions d’attribution des prêts immobiliers et refusent désormais les prêts sans apport personnel minimum, ou sur des durées trop longues (30 ans et plus). Elles sont très vigilantes sur le taux d’endettement des emprunteurs (sous les 33 % habituels) et vérifient le niveau du reste à vivre (ce qu’il reste pour vivre après déduction des mensualités et charges liées au logement.

Moyenne

4,71 %

4,76 %

4,79 %

 (15 ans, 20 ans, 25 ans)



Progression des charges de copropriété selon une enquête de la CNAB



21,5 € par m2 de surface habitable, c'est le niveau des charges de copropriété en 2007 constaté par la Confédération nationale des administrateurs de biens (CNAB) dans son étude annuelle, soit +2,9 % par rapport à 2006. 4 postes de charges représentent 58 % du total des charges : en premier lieu, le chauffage (18,5 %) qui a subi une augmentation du prix de l'énergie, puis les frais de personnel (16 %) qui sont importants compte tenu des exigences accrues en matière de sécurité et de services de proximité, puis l'eau froide (12,2 %) qui a subi une augmentation des taxes, enfin les travaux d'entretien (11,2 %) qui pâtissent d'un alourdissement de la réglementation en matière de sécurité des équipements. L'indice des charges de copropriété de la CNAB a progressé de 4,4 % en moyenne chaque année depuis 2002.